LCMG

Voici un résumé de notre week-end Campinguien ayant eu lieu du 21 au 23 Août aux alentours de Guérande...enfin, je pense que ça ne va pas être vraiment résumé...appelons donc ça un carnet de voyage numérique.


Le vendredi 21, vers 17h

Irma et Zélie viennent me chercher. Notre première mission consiste à ranger mes affaires et le sublime édredon poussiéreux dans la voiture d'Irma. Nous nous rendons compte avec effroi que personne n'a acheté de Pim's aux fruits rouge ! Irma avait du ingérer des substances douteuses avant des faire nos listes de courses respectives, car nous nous rendrons compte plus tard que d'autres aliments ont été achetés en double.

Nous nous rendons ensuite chez Irma où nous attend notre seconde mission : ranger toutes nos affaires dans la voiture de Zélie avec ses supers portières (Eh oui ! Je n'en ai pas fini avec les portières^^) qui se ferment toutes seules et son coffre-guillotine. Tout le monde réussit finalement à s'installer, même nos peluches respectives (sauf Georges_l'ours de Zélie_qui doit étouffer quelque part dans un sac^^).

Une fois sur la route, nous allons chercher de l'essence. Le tuyau est trop court et Zélie doit se regarer. Irma et Zélie s'y mettent ensuite à deux : Irma fait semblant de tirer sur le tuyau comme une malade tandis que Zélie met l'essence dans la voiture...la responsable de la station service doit être dépitée (ou terrifiée, au choix).Nous repartons sur la route. Notre regard est attiré par une voiture dont le coffre a l'air bien rempli.

"Ils vont à la plage ceux-là !"
Irma : "Si ça se trouve, il y a même les gosses coincés à l'arrière !"
Nous les dépassons...
Irma : "Ah ! Il y a vraiment des gosses !"
Elia : "Euh...ce sont quatre mecs de notre âge dans la voiture..."
Nous sommes mortes de rire, ils nous regardent bizarrement...soit ils ont compris qu'on riait à cause d'eux, soit ils ont aperçu les peluches entassées à l'arrière...(dont le terrifiant Pandounator, collé à la vitre)

Arrivées aux environs de Guérande "la ville blanche, la ville sacrée...", nous sommes incapables de trouver notre camping (le Camping de l'Etang, situé près de l'étang de Sandun). Nous nous arrêtons près des remparts et Zélie va demander des renseignements dans un bar. Cela ne nous aide pas beaucoup, et après quelques détours, nous voilà à La Madeleine, cherchant d'autres infos. Pendant que Zélie est partie, Irma et moi nous rendons compte qu'il aurait été plus subtil de suivre la vraie carte routière beaucoup plus détaillée que celle de Google Maps.

Nous arrivons enfin à bon port. Lors de l'inscription au camping, nous sommes époustouflées par la gérante qui devine tout de suite le côté Benoît d'Irma : "Monsieur...ou Madame ?" Après un rapide tour, nous choisissons un emplacement stratégique dans un coin, afin de pouvoir être le moins silencieuses possible. Nous montons la tente avec notre professionnalisme habituel avant d'aller dîner sur le bord de l'étang.




Nous nous dirigeons tout d'abord vers une aire de pique-nique, mais celle-ci est investie par un chien et des poubelles déchiquetées. Nous installons donc notre nappe un peu plus loin, sur une bande de terre au bord du lac. La soirée commence par une photo de groupe, avec pied d'appareil photo ultra classe : boîte de raviolis + boîte de Mont Blanc. Nous enchaînons avec de nombreuses crises de fou rire, le mélange bols de cidre/connerie intense ne faisant pas bon ménage....La nappe se fait baptiser de sauce tomate dès les premières minutes, et nous nous retrouvons en extase devant un fond de casserole brûlé.

Zélie :"Vous avez vu, ça a cramé dans le fond !"
Elia : "Ah ouais..." Irma : "C'est vrai..."
Gros silence...crise de fou rire. C'est n'importe quoi !




Ensuite, la fourchette d'Irma a la bonne idée de faire un vol plané tout en dérapant sur son pantalon, tandis que celle de Zélie s'avachit négligemment sur sa jupe. Notre conversation est peuplée de claquements de main, les moustiques nous envahissant peu à peu (la jambe de Zélie côté d'étang devient leur piste d'atterrissage de prédilection). Autre point négatif, une odeur de poisson pourri remonte parfois de l'étang.

Au bout d'un moment, une voiture fait marche arrière vers notre bande de terre et un homme en descend. Nous imaginons déjà qu'il va nous virer. Cependant, il nous demande juste la direction du camping. Pensant qu'il est assez loin, je dis alors "Et dire qu'on a encore crû qu'on allait se faire virer !" Celui-ci se retourne, genre Sourire-Niais du Campinguien I : "J'vous ai fait peur ?"
...Mon Dieu, je parle vraiment trop fort...

Le repas continue, la nappe se gave de Mont Blanc, nous nous marrons en observant à la lampe frontale un bout de madeleine qui fait vraiment penser à une larve, coincée dans la boîte de Mont Blanc...Hem ! Quand on lit cette phrase hors contexte, c'est vraiment pitoyable^^
Nous essayons ensuite de prendre des photos de silhouettes d'arbres dans le noir (ce qui ne rend rien) avant de se poser des questions (préparées par Zélie et moi) façon Trivial Pursuit sur le thème du LCMG. Moment d'anthologie :

Zélie : "Qui, parmi Satan, Dieu, Jésus et la Sainte Vierge, n'appartient pas au LCMG ?"
Irma : "Chaton !"
Moi : "MOUAHAHAH !"
Euh...il y a quand même une différence entre "Satan" et "chaton"...

Au bout d'un moment, nous décidons de rentrer le long de la route noire et glauque, avec pour seuls éclairages ma lampe frontale et un téléphone portable. Irma adopte une tenue d'agent secret à défaut d'un pyjama (caleçon + sous-pull + chaussettes, le tout de couleur noire). Nous jouons à La Boîte à énigmes, jeu qui a tendance à faire penser aux joueurs qu'ils n'ont pas de cerveau. Voici un exemple flagrant :



Irma : "Il peut demander à un des chevaliers si il porte un slip rose ! "
Elia : "Mais il ne pourra pas savoir si il dit la vérité."
Irma : "Ben si, si le slip ressort de l'armure."
Elia : "Mais même si il lui pose cette question, il ne pourra pas lui en poser un autre après et il ne saura toujours pas où est la sortie !"
Irma : "Ah ouais..."

Bon, nous ne vous donne pas la réponse de l'énigme. De toute façon, on n'a rien compris !


Le samedi 22, vers 9h

Au petit déj', nous nous rendons compte que la nappe est peuplée de moustiques écrasés.



Nous décidons d'aller visiter le centre médiéval de Guérande. Malheureusement, c'est jour de marché, ce qui nous empêche d'observer l'architecture dans toute sa splendeur. Nous visitons la collégiale (qui est magnifique) et les cierges nous font penser à Frère Luc, le spécialiste en recyclage de cierges de La Boîte à énigmes. Nous allons aussi voir deux petites expos avec peintures et sculptures et nous entrons dans une boutique de bijoux, dans laquelle on trouve des tableaux et une paire de faux escarpins réalisés par un designer. Nous trouvons le point d'entrée des remparts mais ils ferment 1/2 heure plus tard et nous décidons d'y retourner le lendemain.

Nous nous dirigeons vers le parc de Brière, dans l'espoir de trouver un lieu agréable pour pique-niquer. Nous atterrissons alors au village de Kerhinet, village à l'ancienne avec ses maisons en pierre au toit de chaume. Les volets sont peints de différentes couleurs et de nombreuses fleurs rendent les murs moins austères. Dommage qu'il fasse toujours gris ! Lors de cette visite, nous faisons de nouveau preuve de notre discrétion légendaire :

Irma et moi voulons prendre une photo, mais un couple se trouve en plein milieu de notre champ de vision.
Elia : "C'est chiant, à chaque fois qu'on veut prendre une photo il y a des gens qui passent ! Cassez-vous !"
Irma : "Ils étaient derrière le buisson et dès que j'ai voulu prendre ma photo ils sont sortis !"
Sauf que le couple s'est retourné vers nous, et qu'en ne regardant plus dans l'appareil photo, nous nous sommes aperçues qu'ils se trouvaient beaucoup plus près que nous le pensions...



Nous continuons notre route avant de trouver un champ parfait pour pique-niquer. Là, nous préparons notre déjeuner puis jouons un certain temps au Set (Yeah ! J'ai vaincu !) et à la Canasta. Le soleil se lève enfin et Irma et moi nous réapproprions peu à peu les règles de la Canasta. Avant de repartir, pause-toilettes. Irma est morte de rire, persuadée que des cyclistes m'ont vue...et ben non, désolée ! (Pourquoi je raconte des trucs pareils ?!)

Nous reprenons ensuite notre route, dans l'espoir de trouver une balade agréable, mais le paysage devient de moins en moins beau, notamment les baraques. Nous décidons finalement de nous rendre à Bréca, sur une route qui n'en finit pas, croisant au passage des calèches avec des chevaux totalement deux de tens'.

Au bout de la route, nous apercevons avec joie les marais de Brière, mais nous avons la fâcheuse impression qu'aucun chemin de rando ne part de là. Nous faisons alors une pause goûter avec ce gros niais de Prince (à prononcer à l'anglaise) de LU, qui a un air débile sur les gâteaux. Nous en profitons pour sortir le guide de rando, et là, miracle : la seule balade proposée en Brière part justement de Bréca ! Hallelujah ! Nous observons les touristes qui font un tour en barque. Ceux-ci se sont apparemment retournés quand j'ai fait un bruit bizarre en ratant une photo...selon les filles, ils m'ont confondue avec un héron bleuté...



Nous partons enfin sur le chemin de rando, dégustant des mûres au passage (le retour de Jean-Baptiste le renard géant ?) et discutant de divers sujets, tels que nos stages, nos études...Nous croyons être seules, mais malheureusement, nous tombons nez-à-nez avec un groupe et un mec nous demande même des clopes ! Nous attendons un peu pour les semer. Dans la deuxième partie de la balade, nous apercevons mieux les marais, ainsi que quelques barques immobiles. Alors que nous observons la vue depuis la troisième passerelle, un mec du groupe (qui est pourtant assez loin devant) se met à gueuler à l'attention d'un autre "J'rigole pas, moi !" (d'après Irma, il lui aurait aussi donné un coup)...il a dû faire fuir tous les hypothétiques hérons bleutés...



Soudain, les filles entendent de bruits dans les fourrés. Elles imaginent une barque, un explorateur avec sa machette ou encore un type avec une tronçonneuse...il s'agit en réalité de vaches, ce qui nous incite (en particulier Irma) à accélérer l'allure. Nous croisons un peu plus loin une femme avec une gamine qui pleure. La femme a l'air d'avoir de la terre sur elle et des mecs dans une barque juste à côté ont une discussion du genre "C'est de sa faute !". Quelqu'un serait-il tombé hors de la barque ? Quoi qu'il en soit, la femme et la fille se dirigent vers les vaches et je ne peux m'empêcher de dire "Quelle ambiance !" alors qu'Irma me fait "Chuuut !" (Oups !).

Finalement, nous revoilà sur le début de la boucle, parlant de la BD Monsieur Mardi-Gras des Cendres. De retour au port de Bréca nous faisons une courte pause, avant de reprendre notre route tout en peaufinant une chanson que cette balade nous a inspirée (à faire sur l'air du "Bon fromage") :

"Celui qui l'a fait c'est un ch'val de trait
Ohlala voilà du beau crottin
Voilà du beau crottin verdâtre, VERDÂTRE !
Qui vient du cheval qui est passé par là."



Enfin de retour à la voiture, nous décidons d'aller directement vers la plage de la Turballe pour assister au coucher de soleil tout en dînant. La plage est peuplée d'oiseaux de mer et nous décidons d'aller goûter l'eau. Je me crois maline en retroussant mon pantalon d'un cran supplémentaire, juste avant qu'une vague PBM (ou vague très puissante) finisse par nous arroser toutes les trois. Les lueurs du coucher de soleil sont magnifiques, nous dégustons du Pineau pendant qu'Irma nous parle des clients douteux qu'elle a pu avoir lors des dégustations du fameux alcool. Nous croisons deux mecs bizarres imitant des mouettes, ainsi que la police montée. Le ciel très clair nous permet d'observer les gens avec leurs lampes frontales, habitant l'autre bout de la galaxie.

Nous commençons à nous geler et décidons de retourner vers la voiture en procession façon Rois Mages, guidées par Zélie et son téléphone portable (nous souhaiterions éviter le crottin). Le sable est dur sous nos pieds. Je dis alors qu'on a l'impression de marcher sur de la neige...Irma gèle encore plus. Nous choisissons un autre chemin pour rentrer au camping. Une fois au chaud dans la tente, nous reprenons nos discussions, notamment sur les cadeaux, ainsi que sur les films qui nous ont marquées. Ben s'endort.


Le dimanche 23, vers 9h

Après avoir rangé nos affaires, nous nous dirigeons vers l'accueil du camping pour payer notre séjour. Cependant, la gérante n'est pas là et nous attendons 10 minutes avant que deux gamines (âgées de moins de 12 ans) s'en occupent à sa place. Elles ont quelques difficultés et le paiement prend un certain temps car nous avons divisé la note en trois et nous voulons une facture. Nous nous dirigeons ensuite vers Guérande "la ville blanche, la ville sacrée..."...c'est bon, on a compris^^. Cette fois, le temps est ensoleillé et l'absence de marché rend la visite plus agréable. Nous nous dirigeons directement vers l'accès aux remparts.



 La visite d'un musée situé dans la tour est comprise dans le prix. Nous avons donc droit à la reconstitution très réussie de diverses habitations Bretonnes, une exposition de sabres, pistolets et autres armes (sublimes !),  tout un attirail religieux (glauque...je n'avais jamais entendu parler de l'adoration de l'ostie), de vieux objets datant de la protohistoire (n'est-ce pas Zélie), des outils de travail et enfin des costumes traditionnels Bretons (sur mannequins d'époques) et d'immondes cloches très kitsch, servant de cadeaux de mariage et d'anniversaire de mariage.

Celles-ci contiennent des miroirs dont le nombre et la forme ont différentes significations, ainsi que des végétaux dorés ayant une symbolique précise (le lierre = l'attachement du couple; "Je m'attache ou je meurs") et parfois des oiseaux dorés, le tout sur un tissu rouge genre velours. Nous délirons sur le fait qu'au bout de plusieurs années de mariage, la baraque des époux devait être pleine de ce genre d'objets et qu'ils étaient obligés de posséder une pièce ou un placard spécial. Ou encore, que les épouses cassaient une ou deux cloches discrètement en faisant le ménage.


Lors de la visite, Irma imite le mannequin ci-dessus (photos à l'appui) qui a l'air prêt à éclater de rire. Un autre mannequin (celui du préfet Machin-Chose) a des airs de Commandant Bleu (personnage de Dragon Ball) et les mannequins de fillettes font penser à des mortes-vivantes.

Bref, après un passage rapide sur les remparts (dont la partie praticable est vraiment courte), nous passons rapidement par une expo de peinture avant d'acheter du pain. Nous repartons ensuite vers les marais salants, cherchant le chemin de rando conseillé par notre guide. Après quelques détours, nous nous arrêtons finalement à la chapelle de Clis et déjeunons à l'ombre d'un chemin peu fréquenté, situé juste derrière.

Nous sommes peu motivées pour repartir et restons un certain temps à discuter à l'ombre, principalement de séries TV, films et romans, Irma et moi racontant à Zélie quelques scènes marrantes de Greek avec Cappie, notre perso favori. Nous parlons des histoires d'amour niaises dans la fiction (cf Ce que pensent les hommes : "Tu es mon exception") et des fins décevantes (cf Harry Potter... d'ailleurs, si quelqu'un a compris le chapitre où Harry discute avec Dumbledore dans un monde bizarre, on aimerait bien avoir quelques éclaircissements...). Zélie nous résume le-film-ou-un-mec-travaille-pour-la-CIA-et-où-l'on-se-rend-compte-à-la-fin-qu'il-a-tout-imaginé (je l'ai vu aussi mais nous sommes incapables de retrouver le titre et l'acteur principal...).

Rebecca      Calvin      Cappie      Evan      Casey      Dale      Rusty      Ashleigh

Nous prenons enfin notre courage à deux mains pour commencer la rando. Cependant, la chaleur est accablante et je ne me sens pas très bien. Dès le début de la balade, je me mets à vomir (Huummm...), puis nous repartons. Seulement, ça recommence plus loin sur la route. Pour couronner le tout, je marche dans un marécage boueux en cherchant un coin-toilettes isolé (ce qui fait bien marrer les filles) et je me retrouve avec une pompe de rando dans un état plus que douteux. A la fin du trajet, c'est autour de Zélie de se précipiter sur le bord de la route pour vomir. Nous décidons donc de prendre un raccourci car l'épisode vomi n'est pas fini.


Voici la carte de la balade dite "du vomi", avec en violet le chemin que nous avons parcouru (approxmativement), en orange les endroits ou j'ai vomi et en rose, ceux ou Zélie a vomi (désolée, je n'ai pas pu m'empêcher...d'ailleurs, je ne suis même pas sûre d'avoir bien situé les "événements"...).
Quand on observe bien cette carte, on remarque d'ailleurs que les marais salants ne sont pas du tout sur le chemin...c'est donc normal qu'on ne les ait pas vus (Hem ! J'aurais dû m'en rendre compte avant...). Quoi qu'il en soit, le trajet n'avait pas grand intérêt.

L'arrivée à la voiture est salvatrice et j'en profite pour me changer (et Zélie pour vomir une nouvelle fois). Nous repartons ensuite vers La Turballe dans le but de se baigner, mais une troisième vague de vomi Zélien nous persuade de rester à l'ombre pour jouer aux cartes. Heureusement, nous nous sentons mieux. Irma n'ayant quant à elle pas été malade, nous supposons que la salade riz/surimi est responsable de notre état, ce qui semble logique, ces deux ingrédients ayant mariné dans nos sacs pendant toute la journée de la veille. C'est là qu'on se demande à quoi peu bien nous servir cet organe étrange appelé cerveau, deux d'entre nous étant pourtant étudiantes en bio...et pire, moi-même ayant une option industries alimentaires !

Bref, après quelques parties de Set et de Canasta, nous repartons vers Nantes ("la ville blanche, la ville sacrée..."Ah non, c'est pas ça !) au milieu de quelques embouteillages, tout en écoutant La Rue Kétanou. Ce fut un week-end mouvementé mais bien sympathique !

Elia

PS : Je suis allée sur le site de Prince ! Admirez le résultat^^