LCMG

Samedi 25 Février, 8h40, je débarque à Orly. Irma est venue me chercher en voiture, cependant, impossible de la trouver.  « T’es aux départs ou aux arrivées ? » « Aux départs ! » Ah, ça explique tout^^ Nous partons, ensuite direction Maisons-Alfort, Zélie résidant dans la prestigieuse Ecole Nationale Vétérinaire (oui, ça claque…enfin, plus que la délicieuse odeur d’égouts régnant aux alentours _ nous y reviendrons plus tard). Tout à notre conversation captivante, nous loupons la bonne sortie…avant de voir réapparaître le panneau Maisons-Alfort. « Cool !!! On a trop de chance aujourd’hui […] Ah bah non, il est de l’autre côté de la barrière ! » Hem…malgré nos efforts pour rester concentrées, nous passons ensuite 3 fois devant l’école véto avant de trouver notre chemin, puis de se garer…il s’avère que nous ne sommes pas devant la bonne entrée…et que ça pue les égouts ! Heureusement, Zélie arrive au loin…

Comment mieux commencer la journée qu’en se prenant un petit déjeuner ? Nous nous goinfrons donc de crêpes à la confiture et de gâteau au chocolat avant de partir pour le centre ville, direction Montmartre ! Je prouve une fois de plus que je suis une grosse handicapée, en m’y reprenant  à 15 fois avant de passer cette putain de barrière dans le métro…il faut que j’arrête de faire ma blasée nostalgique, mais le métro Praguois est quand même mieux^^

Arrivée à Montmartre, le ciel est gris, c’est dommage…nous entrons dans le Sacré-Cœur et blasphémons comme jamais…Saint Pierre a un pied bot, le vieux sur le plafond ressemble à un personnage de manga, nous parlons de pigeons se nourrissant de cadavres…bref, nous nous baladons ensuite dans Montmartre, telles les touristes moyennes, achetant des cartes postales au passage. Puis nous nous dirigeons vers le cimetière, avec bonus critique artistique de pierres tombales…mention spéciale au mec assis comme sur des chiottes, avec les muscles qui « pendent » et un nom gravé sur la fesse gauche !^^

Nous redescendons vers le Moulin Rouge, adoptant la technique du suicide pour traverser la route, ce qui ne plaît pas trop à Zélie….Nous visitons ensuite les passages couverts et leurs merveilleuses boutiques, hallucinant sur les maisons de poupées et la bouffe miniature (il faut dire qu’on commence à avoir faim). Gros bug de la part d’Irma et moi en entendant une gamine de 8 ans chanter une chanson de club. Faim oblige, nous finissons par aller nous poser pour pique-niquer devant le Louvre. J’en profite pour tartiner mon manteau de fromage (après la sauce tomate tchèque, je vais bientôt ressembler à une pizza) et pour critiquer le style vestimentaire des passants (et leur rire…hem), en ayant tendance à oublier que la majeure partie d’entre eux comprennent le français…

Après le déjeuner commence notre grande mission Parisienne : nous repartons en direction des Halles dans l’espoir de retrouver le fameux magasin de chaussettes…hélas, la tâche s’avère impossible.  Nouveau bug devant un sex-shop : alors que je lisais distraitement  la liste des articles proposés, la tête d’un papy se place devant le mot « lubrifiant ». Tranquille, il remet son chapeau tout en s’éloignant la sortie. Croisement de regards entre Irma et moi qui éclatons de rire dans la plus grande discrétion. La bruine Bretonne commençant à nous saouler, nous nous abritons finalement dans un café…je crois que je pourrais passer  ma vie à visiter bars et cafés^^ Notre choix s’avère judicieux, puisque nous avons droit à un nouveau feuilleton-toilettes, avec la porte magique, quasiment impossible à fermer !

Finalement, nous repartons vers Maisons-Alfort (et son odeur toujours aussi charmante). Nous nous posons pendant plusieurs heures dans la cuisine, pour une séquence potins et anecdotes de soirée, agrémentée de bière et de RAVIOLIS (Mouahaha !). Par ailleurs, Irma réalise un sublime lapsus en nous parlant de « Sexbook » (d’ailleurs, tu devrais faire breveter ça Irma : un Facebook spécial conquêtes…je ne préférerais pas savoir en quoi consisteraient les « événements » sur ce genre de plateforme^^). Nous finissons la soirée dans un bar à bières où nous testons des bières aromatisées : spéculoos, sirop d’érable et banane !

Dimanche 26 Février, après plusieurs faux réveils, nous voilà sur pied vers 10h…nous retapissons la cuisine de gâteau au chocolat pour la troisième fois avant de se diriger vers la Seine où nous espérons prendre le bateau bus. Hélas, celui-ci n’existe plus et nous nous rabattons finalement vers le métro, direction les Tuileries…nous traversons le jardin, avant de se diriger vers le Petit Palais…quand Zélie indique qu’elle a un pique-nique dans son sac, le vigile lui répond qu’il est interdit de manger dans l’enceinte du bâtiment…ah bon ? Nous avions pourtant prévu de déjeuner dans le hall^^

Après quelques minutes (et une pause chiottes), nous repartons vers le pont Alexandre III où nous faisons nos touristes en demandant à un couple de nous photographier. Nous allons ensuite aux Invalides. Irma et moi faisons les débiles devant la statue de Napoléon, l’imitant avec sa main sur le foie (ou dans le foie, dixit Irma). Délire sur les attractions du parc à thème Napoléon (manger jusqu’à en avoir mal au foie, se baigner dans du sang…) et sur le parc à thème Sarkozy (apprendre à marcher avec des talonnettes…). Nous visitons l’église, ainsi que le tombeau de Napoléon, monumental et assez impressionnant…


Pause déjeuner avec vue sur le dôme des Invalides, et un lapin ( ?!) gambadant aux alentours. J’en profite pour renverser la boîte de thon (j’essaye aussi de retapisser le manteau d’Irma) et les bouteilles. Nous restons à discuter sur notre banc telles des mamies moyennes, avant de prendre une photo mythique avec dôme + Tour Eiffel + Nous. Irma en profite pour nous sortir une autre des répliques dont elle a le secret, préférant « se prendre le cul » à l’expression plus traditionnelle « se prendre la tête » (frustration ?^^). Nous repartons vers Notre-Dame, où nous allons boire un dernier café avant mon départ. C’est finalement Zélie qui remporte la palme de la réplique du week-end, en nous parlant d’une forêt avec rencontres douteuses où « l’on ne paye même pas, c’est du free sex…comme le co-voiturage. »  Bon, elle a apparemment une vision étrange du co-voiturage^^ Sur ce, je repars en RER pour de nouvelles aventure…les passagers ont dû me prendre pour une grosse débile quand je faisais semblant de pleurer en faisant mes adieux^^