Voici une petite anecdote, remontant au camping du mois d'Août et racontée à ma façon (n'est-ce pas les filles ?)...
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Il faisait sombre, et le ciel luisait d'une couleur rougeâtre. Le vent marin bruissait dans des feuilles et faisait craquer le bois des arbres. Soudain , une vapeur d'alcool remonta jusqu'à nous, puis une seconde, comme si un ivrogne nous soufflait dans le cou. Puis, la lumière de ma lampe se refléta dans une bouteille de rosé à moitié vide, posée sur le bord du chemin sableux tapissé d'épines de pin. « Nous sommes là » semblait-elle dire, « nous vous surveillons»…Une bouteille comme une indication, comme un caillou blanc laissé là par un Petit Poucet mauvais, ne faisant qu'un avec l'ogre et nous indiquant le chemin vers l'horreur…
Plus loin, nous rapprochant de la plage, le vent redoubla de violence, comme s'il voulait nous emporter, et nous éteignîmes nos lampes. Puis, Irma distingua quelque chose dans la pénombre, comme une silhouette blanche, fantomatique, traînant avec elle un fardeau indéterminé. Heureusement, c'était seulement une poubelle. Mais, aux abords de la plage, nous trouvâmes un voiture vide, abandonnée…peut-être ses propriétaires nous surveillaient-ils, tapis dans l'ombre ?
Bon voilà, ça fait un certain temps que je l'ai écrite (je suis un peu partie en live ce jour là), mais ça rappelle de bons souvenirs, n'est-ce pas ?
PS : Pardonnez-moi de m'être arrêtée avant notre rencontre avec le "pêcheur assassin"...
Alala, quand je repense à la poubelle, ça me fait bien sourire !
Et enfin, la grosse question : l'ivrogne tapi dans la pénombre (si il y en avait un d'ailleurs) était-il Bob l'éponge ? Bon, c'est aussi une excuse pour montrer l'image qui illustre cet article !
Elia
