La population m'ayant supplié de reprendre la plume, je me dois donc de vous raconter les événements ayant marqué la glorieuse histoire du LCMG depuis fin 2014. Ne venez pas vous plaindre si vous en prenez pour votre grade ! Enfin, j'éviterai tout de même de faire pire que le titre, au risque de devoir subir des chants péruviens H24 jusqu'à la fin de mes jours...(La phrase précédente est purement incompréhensible pour tout être vivant extérieur à notre divine secte, voilà qui commence parfaitement !)

Bref, nous avions laissé l'humanité aux prises d'un suspens intenable depuis le 07 Août 2014. Les fières représentantes du LCMG ayant hélas dû attendre le week-end du 06 Décembre pour ajouter de nouvelles péripéties à leur biographie...et quelles péripéties ! Certains rideaux de fer de la rue de la Roquette s'en souviennent encore (héhé).


Les 5/6/7 Décembre – Pré anniversaire d'Irma ou «Les dents, si c'est pour un coup c'est pas grave »

Malgré le fait qu'Irma se soit récemment demandé « Mais qu'est-ce j'ai fait à mon anniversaire l'année dernière? », les événément relatés ci-dessous resteront dans les annales LCMGiennes. Âmes sensibles, soyez averties !

Le vendredi 05, j’atterris donc dans l'aéroport le plus glamour du monde : welcome to Beauvais City ! Zélie et Irma me rejoignent et nous partons pour l'After Hours, LE bar animé de la région. Ambiance pub Irlandais, Grim Ambrée à la pression et jeux de fléchettes, franchement qu'attendre de plus ? Ah oui, le barman relou qui prétend déchiffrer le texte sur le tee-shirt d'Irma pour mater ses seins, voilà un charmant spécimen bovin ! Nous repartons vers la demeure d'Irma, où nous discutons jusqu'à pas d'heure (pour changer), et en profitons pour lui offrir ses cadeaux d'anniversaire (et une carte d'anniversaire prémonitoire). La tasse Petit Poney a l'effet désiré #fierté #ponytail

Comme d'habitude, le réveil du samedi est tardif, et notre préparation se fait plus lente que jamais. Nous arrivons dans Paris vers 16h et nous dirigeons vers une brasserie, où nous sommes rejointes par le collègue italien hipster de Zélie le temps d'un café gourmand (becaus we are sooooo french!). Je redécouvre au passage l'amabilité des serveurs parisiens : ça fait mal !

Une fois sorties de la brasserie, il est grand temps d'aller...dîner ! Oui-oui tout à fait, on enchaîne les repas comme ça ma bonne dame ! Direction Saint Paul pour un dîner à la française. A cet instant commence la partie intense du récit. En effet, je reçois des nouvelles de l'un des phénomènes particulièrement allumés rencontrés lors de la soirée du 14 Juin, qui a l'intention de nous rejoindre pour boire des verres (et plus si affinités). Commence aussi l'un des gros délires de la soirée : alors que nous parlons mâles, Irma nous sort une pépite dont elle a le secret, « Les dents, si c'est pour un coup c'est pas grave ! ». Grosse crise de rire. « Tu coup ça te dérange pas de te taper un édenté ? » (c'est d'autant plus drôle quand on connaît la suite des événements).

Après le dîner, nous partons vers la Méca où nous sommes rejointes par Thomas (le seul dont ce blog ne protège pas l'identité, oups!), Françoise (en mode boring) et sa copine. Début de soirée, le démarrage est un peu mou. Je me mets en mode gin tonic et Irma et moi repartons en délire sur des histoires de dents (mîmes à l'appui) face à une assistance consternée (qui ne comprend visiblement pas grand chose). Irma est tellement morte de rire qu'elle frôle la crise d'asthme !

Après quelques heures (littéralement), mon phénomène préféré débarque (appelons-le Le Hipster), accompagné de toute sa bande (et là c'est la galère parce qu'il faut que je trouve des pseudos pour des mecs dont certains ont déjà au moins 2 surnoms, argh!). Nous nous retrouvons donc en compagnie de Tajine, L'Edenté (on n'est pas à une exagération près), Le Mignon, Super Gominé, Mister Truelle et sa meuf (vous situez tout le monde?). Thomas ainsi que Françoise et sa meuf (appelons-la Marie-Françoise) en profitent pour s'éclipser discrètement, au grand désespoir de Zélie qui sent bien que ça va partir en vrille.

L'instant suivant, je me retrouve au fumoir avec Le Hipster, L'Edenté et Super Gominé à regarder des photos de bites fendues en deux (décidément, c'est une habitude ?!) (Apparemment, cette pratique a un nom scientifique que j'ai essayé par la suite de retrouver sur internet. Mon historique de recherche ne me remercie pas.) Pendant ce temps, Irma s'ingénie à fumer la quasi-intégralité de mon paquet de clopes avec Mister Truelle, tout en tapant la discute avec un Russe et un Ukrainien sortis de nulle part.

Fermeture du bar. Nous nous retrouvons à errer dans les rues à la recherche de bouteilles que les mecs ont planquées (WTF?!) tout en taxant à boire au Russe et à l'Ukrainien. Nous nous retrouvons bien vite devant le lieu ultime de débauche de fin de soirée, j'ai nommé, Les Furieux. Et là, c'est la débauche totale. Suite à un certain nombre de péripéties, la pénombre, l'alcoolémie, tout ça...ah non, c'est c'est pour un autre récit. Bref, suite à un certain nombre de péripéties, je me retrouve en hipstérification phase 1, tandis qu'Irma se découvre une passion pour l'odontologie option chicots, sous les yeux dépités de Zélie et de la serveuse moralisatrice.

Fin de soirée. Tandis que nous réussissons enfin à convaincre Irma que l'orthodontie n'est pas sa vocation, je me sépare à regret de Mister Hipster. La soirée pourrait se terminer de la sorte, mais Irma nous en remet une couche en ne voulant pas descendre à son arrêt de Transilien « Mais non c'est pas mon arrêt ! ». Seule Zélie a le temps de descendre, tandis que nous nous arrêtons à l'arrêt suivant avant d'entamer une petite rando nocturne fort rafraîchissante.

Dimanche 07 Décembre. Vide intersidéral. Grésillements sur la ligne. Réparation des circuits. Difficile de se remettre de la veille (enfin, plus pour certaines que pour d'autres, héhé).

Elia